https://www.youtube.com/watch?v=FfuLa_TUheI
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers, — naturels ou produits par l'homme —, tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux... (cf. classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui désignent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui correspondent à une consonne isolée ou à une série de consonnes ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
Apparue à la fin du IVe millénaire av. J.‑C. en Haute-Égypte, l'écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte païens par l’empereur Théodose Ier vers 380 ap. J.-C. Si certains chercheurs déclarent que des hiéroglyphes auraient été décodés par Ibn Wahshiyya vers le ixe siècle, des Européens s'y sont aventurés au début du xixe siècle (Johan David Åkerblad, Thomas Young), avec des succès incertains, mais il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être « un sceau mis sur les lèvres du désert »
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers, — naturels ou produits par l'homme —, tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux... (cf. classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui désignent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui correspondent à une consonne isolée ou à une série de consonnes ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
Apparue à la fin du IVe millénaire av. J.‑C. en Haute-Égypte, l'écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte païens par l’empereur Théodose Ier vers 380 ap. J.-C. Si certains chercheurs déclarent que des hiéroglyphes auraient été décodés par Ibn Wahshiyya vers le ixe siècle, des Européens s'y sont aventurés au début du xixe siècle (Johan David Åkerblad, Thomas Young), avec des succès incertains, mais il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être « un sceau mis sur les lèvres du désert »
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