C'était une de ces semaines où le soleil éclaire chacun de vos pas.
Invité dans le char de Phoebus, sherpa de votre ascension au-delà des nuages bas.
L'arc-en-ciel se dessinait dans votre dos, prêt à décocher une flèche d'amour au centre de l'astre primordial.
C'était sans compter sur les carreaux, tirés de l'autre côté, par d'harnieuses arbalètes tribales.
Une chute suit, près d'un lac entouré d'arbres aux branches chantants d'inconnues syllabes.
C'est nu(e) sur un nénuphar que votre conscience s'est réveillée.
Au centre du lac, un phare, une lumière?
Une nouvelle lumière qui invîtait, à travers le rideau des paupières, à s'émerveiller.
C'était une rose où chaque pétale rayonnait de couleurs inconnues, embaumait d'effluves disparues.
Echoué(e) sur ce végétal canoë, vos bras s'agitèrent comme mus par d'invisibles plumes.
Cette prétendue chute était destinée à trouver cette lumière précieusement cachée.
Franchissant alors aisément les racines-diamants aux pointes attentives, aimant votre lumière, vous voilà finissant de galérer pour épouser le doux velours, si léger, de la rose dame du lac.
Don/Doc Garano
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