L'être léché par le soleil se dégorgeait des peines, concombre suant le poison des veines.
Cucurbitacé offert aux langues lumineuses, généreuses samaritaines.
Cul nu blessé des fessées de la vie, apaisé par ces caresses sereines.
L'être alléché par le placēre ouvrit un peu plus ses intimités.
Submergé par ses eaux qui devenaient vagues espérées.
Déferlement d'ondes, d'odes dédiées à l'astre magnifié.
L'être disparut un court instant,
Le temps d'un tsunami qui balaya les tourments,
De longues secondes qui amenèrent ce dernier mouvement,
Des lèvres embrassant imperceptiblement le divin amant.
Don/Doc Garano
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire