sainte-marie des cabanes

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forteresse de "solitude"

jeudi 21 novembre 2013

Les associations alimentaires :






De nos jours, nous mangeons de plus en plus mal avec des conséquences néfastes pour la santé. Différents régimes prétendent ramener la santé, mais qu’en est-il des combinaisons alimentaires ?

Il est important d’associer correctement les aliments c’est-à-dire d’avoir une alimentation variée, d’utiliser les bons aliments au quotidien afin que ceux-ci soient digérés et assimilés de façon optimum.
Si la phase de digestion se passe mal (mastication insuffisante, repas trop riche, faiblesse enzymatique, etc.), l’assimilation sera d’autant perturbée.
Si la digestion est trop rapide, la durée du passage des aliments dans l’intestin grêle (trop courte) ne laisse pas à ce dernier le temps d’assimiler la totalité des nutriments qui lui sont offerts. De cette mauvaise assimilation s’ensuivent des carences.

Une mauvaise digestion se caractérise par des troubles digestifs, de la fatigue après le repas, des flatulences, des ballonnements. Ces différents problèmes sont la plupart du temps simplement dus à une mauvaise association alimentaire qui, si cela perdure, dérègle notre santé.

La difficulté en somme est de trouver l’adéquation idéale entre les capacités biologiques de digestion et d’assimilation de notre corps.

De la recherche de la meilleure digestion possible est née le régime des combinaisons alimentaires. En effet, une digestion imparfaite ou ralentie provoque des fermentations et putréfactions intestinales, sources notamment de troubles digestifs et d’intoxination (absorption par le sang des toxines nées dans l’intestin) et qui peuvent être à l’origine de toutes sortes de maladies.

Les bonnes combinaisons alimentaires s’appuient sur le principe que les familles alimentaires que sont les amidons, farineux, protéines, légumes et fruits se digèrent très différemment du fait :

De la durée de digestion différente pour chaque catégorie d’aliments
Du lieu de digestion différent
Du degré d’acidité différent pour la digestion des aliments
Des enzymes différentes (les enzymes permettent de dégrader les aliments en éléments unitaires assimilables que l’on appelle nutriments : acides aminés, acides gras, oses). Une enzyme s’occupe uniquement d’un type d’aliment à l’exclusion de tout autre.
A titre d’exemple :

La ptyaline se trouve dans la bouche et plus particulièrement dans la salive. Elle permet de commencer la dégradation des amidons et a besoin d’un milieu alcalin.
La pepsine se trouve dans l’estomac et concasse les protéines en peptides. Pour se faire il lui faut un milieu acide.
La lipase pancréatique associée à la bile dégrade les graisses dans le duodénum en acides gras.
Cet exemple montre que la digestion de la viande (protéine/milieu acide) et celle de céréales (amidon, farineux/milieu alcalin) au même repas sont « contradictoires ».

En ce qui concerne les différentes vitesses de digestion, il faut savoir que les sucres des fruits sont quasi directement assimilables sans subir de digestion. De leur côté, les graisses ralentissent la digestion car elles passent en premier et les autres aliments « attendent » patiemment dans l’estomac que les graisses aient fini leur émulsion dans le duodénum.

C’est donc à partir d’observations sur la physiologie de la digestion qu’on a pu tirer les bases des combinaisons alimentaires favorables ou non à la santé.

1) Manger les fruits crus loin des repas

En effet, le fruit est digéré en quelques minutes dans l’intestin, il ne fait que passer dans l’estomac. S’il est consommé en dessert il devra y rester plusieurs heures, piégé.
Cela entraîne des fatigues après le repas, des fermentations acides digestives, des gaz intestinaux et divers troubles digestifs.
Le meilleur moment pour consommer les fruits est ½ heure avant le repas ou au moins trois heures après celui-ci (10/11 h, 16 / 17 h).



Maintenant que vous voyez à quel type d’aliments correspond chaque catégorie, voici un tableau synthétique qui vous permettra de comprendre et d’appliquer le principe des associations alimentaires.







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